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Devenir consultant indépendant : est-ce fait pour moi ?
4 questions à se poser avant de devenir consultant indépendant !
1- Ai-je une expertise assez solide et recherchée sur le marché ?
Vous devez déterminer et délimiter votre expertise.
Déterminer votre expertise c’est faire le point sur votre parcours : vos compétences, vos expériences, vos formations…
Délimiter votre expertise c’est préciser dans votre parcours ce que vous allez mettre en avant auprès des clients. Si votre parcours est très cohérent déterminer et délimiter votre expertise seront des étapes similaires.
Par exemple vous étiez chargé de projet CRM pendant 3 ans dans le Retail. Puis responsable CRM pendant 5 ans dans la grande distribution. Aujourd'hui vous souhaitez accompagner vos clients dans leurs projets CRM.
En revanche si vous avez eu un parcours moins linéaires (métiers, secteurs…) vous allez devoir “faire le tri". Donc choisir ce que vous souhaitez mettre en avant en fonction de l’expertise que vous souhaitez apporter à vos clients.
Cette étape de spécialisation est indispensable pour trouver des missions. Bannissez de votre CV les mentions “consultant généraliste” ou “Consultant couteau-suisse”.
Vous devez également vous poser la question de la pertinence de votre expertise par rapport à la demande sur le marché. Peut-être devriez-vous élargir vos secteurs de prédilection ou vous former à la maîtrise d’un nouvel outil indispensable dans votre métier...
2- Suis-je prêt(e) à assurer la partie commerciale, opérationnelle et administrative ?
En fait il y a 2 questions à se poser.
- Êtes-vous prêt à jongler entre les aspects commercial, mission et administratif de la vie d’indépendant ?
- Êtes-vous capable de trouver des missions tout seul ?
Le premier point nécessite une bonne organisation et une bonne anticipation. en s’entourant des bonnes communauté de freelances, voire en passant par du portage salarial les solutions sont nombreuses et cela ne doit pas être un frein.
En revanche même si vous trouvez des missions via des intermédiaires comme Bloomco, vous devrez systématiquement fournir un effort commercial. Notamment au moment de l’entretien avec le client. Chez Bloomco nous coachons systématiquement les consultants en amont des entretiens et les accompagnons le jour J. Pour autant c’est au consultant qu’il revient de convaincre le client.
On est à mi-chemin entre un entretien de recrutement et un RDV commercial.
Vous devez donc apprendre à vous mettre en avant, à parler de vous et de votre parcours. Si l’exercice de l’entretien existe également en cabinet de conseil il est bien plus complexe en indépendant, sans l’appui de la “marque” du cabinet.
3-Est-ce que je sais et est-ce que j’aime travailler seul ?
Alors bien sûr vous ne serez pas toujours seul. En mission pendant plusieurs mois chez un même client l’équipe du client deviendra vos collègues. Cependant c’est tout à fait différent que lorsque l’on est en CDI ou en cabinet de conseil.
Tout d’abord vous devrez réaliser certaines tâches seul(e). Votre comptabilité, votre développement commercial… Bien sûr vous pouvez vous rapprocher de communauté d’indépendants et d’autres freelances pour être épaulé.
Ensuite en mission, même si vos relations sont excellentes avec vos clients et l’équipe, vous ne pouvez pas vous permettre la même familiarité et transparence que s’ils étaient vos collègues. Il peut donc parfois être dur de n’avoir personne à qui confier ses craintes et qui puisse vous conseiller en connaissant le contexte. L’idéal : se rapprocher d’autres consultants (freelances ou non) qui interviennent également dans l’entreprise et sont probablement dans la même situation que vous.
L’intégration n’est pas toujours évidente d’une entreprise à une autre. Certaines entreprises ont l’habitude de travailler avec des prestataires extérieurs et savent donc intégrer les indépendants. Contrairement à d’autres, où les indépendants peuvent se sentir isolés.
Il faut également être adaptable. Être indépendant, c’est changer régulièrement de mission, et donc d’entreprise. Il faut être prêt à recommencer un processus d’intégration de zéro, dans une nouvelle entreprise.
4- Ai-je une trésorerie suffisante ?
L’idéal : quitter son CDI en ayant déjà sécurisé un démarrage de mission. Autre solution : négocier une rupture conventionnelle pour toucher le chômage le temps de stabiliser son activité.
Dans tous les cas la question de la trésorerie doit être anticipée avant de vous lancer. Vous devez avoir un minimum de trésorerie permettant de passer 6-12 mois (en fonction de votre aversion au risque) sans aucun revenu. Pour estimer vos revenus vous renseignez-vous sur le meilleur statut et réalisez votre business plan.
Au-delà du risque financier, ne pas avoir une trésorerie suffisante au moment de vous lancer ne vous permettra pas de choisir vos missions. Vous risquez donc d’accepter la première opportunité, même si elle ne correspond pas à vos envies et à votre niveau d’expertise.
Si vous avez encore des doutes, il vous reste ce lien !
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