Paroles de consultante #16 : Meryem, consultante transformation
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Publié le

02
/
12
/
2020

Paroles de consultante #16 : Meryem, consultante transformation

Après plusieurs années en tant que consultante au sein d'un cabinet, Meryem a fait le choix de l'indépendance. Elle a notamment travaillé pour la SNCF, Orange et Alstom sur des missions complexes de transformation. Elle nous explique sa décision, ses craintes et sa vision du consulting !

Tu es consultante depuis que tu es diplômée, pourquoi as-tu fait le choix de rester dans le conseil ?

Le choix que je fais est la résolution des problèmes. C’est plus qu’une vocation pour moi, un trait de caractère que « j’exploite » et fais grandir dans le cadre professionnel. De plus, le conseil me permet d’apprendre tous les jours sur de nouvelles industries, à différents niveaux de l’organisation, ce qui est plutôt chouette !

Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as choisi de devenir consultante indépendante ?

La question de l’indépendance - de la liberté - est centrale dans mes schémas de pensée et d’action. Je donne le meilleur de moi-même quand je me sens libre de mes choix…

De plus, le mode de vie associé au statut d’indépendant m’attire particulièrement. Autant sur le plan entrepreneurial que personnel. L’énergie générée est extrêmement forte et entraînante, effet boule de neige garanti !

Je tiens tout de même à préciser que j’ai dû éprouver des passages psychologiquement compliqués. J'ai fait quelques sacrifices en lien avec ce changement, et j’en sors grandie.

Quelle était ta plus grande crainte au moment de te lancer ?

Pour moi il y a deux modes de lancement pour un indépendant :

Le premier est plutôt classique et courant. Il consiste à continuer à collaborer avec un client dans le cadre d’une mission déjà démarrée, la grande appréhension qu’on peut avoir vient par la suite...

Le deuxième consiste à démarrer de zéro. Définir sa proposition de valeur, identifier ses prospects et les démarcher. Ici l’ensemble du processus peut “faire peur". Et c’est ce qui a constitué ma plus grande crainte au moment de me lancer.

J’ai eu la chance de m’être bien préparée psychologiquement à encaisser les refus et enchaîner les entretiens. Je dis que j’ai eu la chance car mon entourage y a eu pour quelque chose.

Tu interviens sur des missions de transformation, comment fais-tu pour maintenir ton niveau d'expertise sur ces sujets ?

Il est important de noter qu’il y a deux volets à considérer, le premier est humain et le deuxième matériel.

Dans un monde où le changement est mot d’ordre, les entreprises font naturellement face à l’obsolescence de certaines de leurs pratiques, outils et moyens.

Plusieurs impacts humains et matériels sont envisageables et les plus inquiétants entraînent la chute de leur compétitivité. Humainement il s’agirait de la dépréciation des compétences et matériellement, la dépréciation du “bottom line”.

En tant que consultant en transformation, je travaille d’une part sur la mise en place d’outils, pratiques et moyens pour améliorer le résultat financier. Par exemple : la réorganisation d’un groupe multinational afin de réduire le coût de la main d’œuvre, l’implémentation des leviers d’amélioration des opérations afin de réaliser des économies sur les interventions. Et d’autre part, j’accompagne les hommes et les femmes concernés par ces changements dans l’appropriation des nouveaux outils et moyens par la formation, la redéfinition des postes, la redéfinition des chemins de carrière…

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite devenir indépendant ?

« Provoquez l’échec ! » ce qui est différent de « foncez dans un mur ! »…

Pour en avoir fait l’expérience, la charge mentale d’un indépendant n’est pas la même que chez le salarié. De ce fait il faut être psychologiquement préparé à assumer les échecs, les enchaîner, en apprendre et voire les provoquer pour aller plus loin.

Si vous n’échouez pas, c’est que vous ne sortez pas de votre zone de confort.

Si tu devais retenir une expérience marquante dans ton parcours, laquelle serait-ce et pourquoi ?

L’expérience la plus marquante de mon parcours est celle que je suis en train de vivre en ce moment.

Je ne peux pas vous en dire plus, mais il s’agit de ma première mission en tant qu’indépendant et j’apprécie la confiance de ma cliente et le lien direct que nous créons ensemble.

Quelle serait ta mission idéale ?

Je ne suis pas fan de ce genre de question. Elle me fait penser à la fameuse « quel serait le partenaire idéal ? ». A laquelle je réponds : Les gens sont tels qu’ils sont, ils existent dans nos vies pour que nous puissions apprendre des leçons, grandir, s’accomplir…

L’idéal est une conception mentale intérieure, qui enrichit nos attentes et indéniablement notre capacité de déception. Pour moi la mission idéale n’existe pas, chaque mission est idéale par sa construction et son apport d’expérience.

Pour moi la mission idéale n’existe pas, chaque mission est idéale par sa construction et son apport d’expérience.

Une dernière chose à ajouter ?

Merci à Bloomco pour de m’avoir reçue !

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